Proxmox VE 4.1 – La virtualisation en toute simplicité

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Avec sa dernière version, la 4.1, Proxmox fournit une plateforme de virtualisation de haut niveau. Elle repose sur un noyau Linux en open source et son téléchargement est totalement gratuit. Un grand pas qualitatif a été effectué en adoptant depuis la version 4.0 une nouvelle technologie qui remplace OpenVz. En combinant deux technologies de virtualisation, Proxmox VE est d’une utilisation aussi flexible qu’agile. Sous Windows comme sous Linux les images s’exécutent sans conflits et on a le choix entre un environnement KVM intégral ou des containers à l’empreinte système très réduite et économe en ressources machine.

LXC remplace Openvz

Pour gagner en performance et en fiabilité la nouvelle version 4.0 est passée à la technologie LXC (Linux Containers). L’environnement de virtualisation se situe désormais au niveau du noyau du système d’exploitation. Les avantages sont multiples. Tout d’abord cela signifie que plusieurs systèmes Linux isolés peuvent fonctionner sur le même hôte. Les machines virtuelles deviennent alors extrêmement légères, peu avares en ressources et elles s’exécutent bien plus vite. L’usage des ressources est réellement effectif et les mécanismes logiciels dédiés à l’exécution des machines virtuelles sont peu gourmands. De plus il n’est plus nécessaire d’effectuer un redémarrage du noyau ce qui rend le démarrage des machines virtuelles très rapide.
Même si les précédentes solutions qui fonctionnaient sous OpenVZ étaient déjà performantes la solution à base de containers Linux est plus optimisée. Le produit développé par la société Virtuozzo est plutôt destiné à une utilisation par les hébergeurs et on peut lui reprocher d’avoir eu à supporter l’application de nombreux patches (rustines logicielles) ainsi que l’emploi de composants hétérogènes impliquant des problèmes d’intercommunication. Et c’est bien là la grande force de la technologie nouvelle de la version 4.0, elle est parfaitement intégrée et maîtrisée même si elle reste open source. D’autres avancées technologiques ont eu lieu depuis la version 4.0, par exemple le passage à une solution intégrée de sauvegarde/restauration qui remplace Criu présente dans OpenVZ. Enfin le passage de OpenVZ à la nouvelle version des containers se fait sans problèmes. Les containers sont transférés simplement en 5 étapes transparentes pour l’utilisateur.

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Comment gérer les containers

Avant de lancer les programmes qui tournent dans les machines virtuelles du serveur, il convient de procéder au transfert depuis les anciennes versions reposant sur OpenVZ. Le processus est simplifié à l’extrême. Depuis le nœud de la version 3.0 il faut noter les paramètres de configuration et effectuer une sauvegarde du ou des containers OpenVz. Sur un nœud de version 4.0 on crée un nouveau container en restaurant celui ou ceux de la version précédente et on lui applique les paramètres de configuration précédemment notés. Il suffit alors de procéder à un redémarrage système et les containers sont prêts à être utilisé. On ne peut pas faire plus simple pour passer à la nouvelle version et internet regorge de procédures décrites pas à pas pour vous aider à cette mise à jour.
Les containers peuvent être gérés depuis la ligne de commande ou bien depuis l’interface graphique fournie. Une première étape consiste à charger des canevas (templates) qui facilitent la configuration. Le container peut alors être créé, démarré et stoppé sans qu’un redémarrage système ne soit nécessaire. Sa sauvegarde peut être effectuée de trois façons simples et distinctes. On peut prendre un cliché de son état, suspendre son activité avant sauvegarde ou carrément l’arrêter avant d’effectuer celle-ci. La restauration s’effectue directement depuis l’interface graphique utilisateur. Pour ce qui est de la sécurité, elle repose sur l’utilisation d’AppArmor qui isole totalement les containers et empêche des commandes puissantes comme “mount” de pouvoir être employées. L’activité d’AppArmor peut être surveillée de près et cette protection peut même être désactivée en interne.

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L’universalité de la nouvelle version 4.1

Les fonctions de création et de mise en oeuvre du nouveau système de containers basé sur le noyau Linux sont simples à appréhender et très puissantes. Il est à noter que toutes ces fonctions de gestion sont utilisables via la ligne de commande ou grâce à l’interface graphique utilisateur intégrée au produit. Cette simplification de l’utilisation, rarement totalement appliquée pour des systèmes concurrents, met l’emploi des machines virtuelles à la portée d’utilisateurs moins avertis que les opérateurs ou ingénieurs système.
En plus de sa grande facilité d’emploi et d’une migration entre les versions quasiment transparente, la version 4.1 s’accommode de nombreux systèmes parmi les plus populaires. Ceux qui sont désormais concernés sont les versions 6, 7 et 8 de Debian. CentOS 6 est également pris en charge. Pour ce qui est d’Ubuntu les nouvelles versions des containers basées sur l’emploi du noyau Linux fonctionnent sans à-coups sur les versions 12.04, 14.04 et 15.04 de cette distribution. Enfin, Archlinux est compatible et de nombreux autres systèmes seront pris en compte au fur et à mesure de l’évolution du système de virtualisation. Les créateurs de Proxmox sont membres de l’OVA et supportent sans faille l’évolution de Linux et de KVM. Cela procure une réelle crédibilité à leurs travaux ainsi que des capacités d’évolution de leurs systèmes grandement favorisées.

A propos Fred 61 Articles
J’ai toujours eu une passion pour les nouvelles technologies et l’informatique. J'ai créé ce blog dans les années 2000 afin de faire partager mes expériences aux autres passionnés de nouvelles technologies.

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