Intel NUC les PC miniatures
Après avoir testé plusieurs barebones, pour un usage orienté PC de salon, ma curiosité a été attisée par un lancement produit d’Intel, le NUC (Next Unit of Computing), sorte de nano-PC, avec les dernières technos. Nous allons jeter un œil sur ce nouveau produit et sur les réelles performances que cela peut apporter et une utilité toute trouvé: l’utilisation connectée sur TV, avec XBMC entre autres.
NUC, le nouveau missile d’Intel !
Le NUC existe en diverses configurations. On choisit d’abord le type de config hardware et l’on y adjoint le boîtier plastique. La config est livré sans RAM ni disque (On utilisera des SSD de type mSATA et de la RAM DDR3 SoDIMM). La capacité RAM maximum enregistré serait de 32 GB, pour le modèle Core i5 vPro. Côté processeur, on trouvera des Core i3 à i5, avec la nouvelle technologie d’économie de courant, le ULV (Ultra Low Voltage), permettant non seulement une consommation très faible de courant mais chose fort intéressante, permet d’avoir un système de ventilateur de faible taille (et de faible bruit, selon ce que les labos de tests ont pu constaté).
Dans la boîte du NUC, on trouve :
- le boîtier du NUC avec la carte mère pré-installée - un manuel de montage - un support VESA 75 afin de le fixer derrière un moniteur ou une HDTV - une alimentation ac/dc séparée de 65 W - Pour cette dernière, il faudra acquérir le câble à trois broches permettant de connecter l’alimentation au secteur.
De plus, selon les modèles, le dessus du boîtier peut être fait soit de plastique, soit d’aluminium (divers coloris possibles).
Connectique…de tout poil !
Encore une fois, selon le modèle choisi, on trouvera du HDMI (version 1.4a) 1 à 3 connecteurs ou du ThunderBolt, de l’USB 2.0 et 3.0, le nombre dépendant selon le modèle retenu. Dans tous les modèles, une interface Gigabit (très appréciable pour les contenus multimédias HD) est disponible. Un port Kensington permettra de sécuriser le NUC contre le vol. On note l’absence regrettable de sortie audio (pas de prise jack ou SPDIF), ce qui signifie que le périphérique d’affichage devra disposer de ses propres enceintes (via le HDMI).
Enfin, sur la version Thunderbolt testée (DC3217BY), on pourra toutefois y adjoindre un réplicateur de ports tels que le Thunderbolt Express.
Les instructions fournies rendent le démontage et la “personnalisation” du NUC très abordable par une personne non spécialisée. Toutefois, il faudra additionner les prix des différents composants à celui du NUC. Le choix des composants va jouer un rôle important pour les performances de la machine mais néanmoins, même un Core i3 permet d’avoir des résultats très probants. Un minimum de 8 GB et d’un disque mSATA de 64 GB est recommandé.
Usages pour un NUC…en avant !
un NUC peut servir de PC, cela va de soi mais va pouvoir apporter pour les fans de multimédia une réponse adapté aux attentes d’un PC avec une taille très réduite.
Voici une petite idée de OpenELEC sous un NUC (vidéo en anglais):
On peut voir une excellente réactivité et une vitesse de démarrage plus que respectable.
Pour les fans de jeux, la partie graphique n’est pas très poussée mais permet toutefois pour les jeux les moins gourmands des sensations assez sympathiques, comme on peut le constater sur cette vidéo:
En résumé, si l’on emploie une bonne distribution, ce NUC peut très aisément trouver sa place dans le salon. Pour un contrôle de l’interface XBMC, on peut utiliser soit une télécommande Media Center, ou une des applications dédiées à cela. Pour davantage d’informations, un excellent Wiki pourra vous aider.